Question
: Au début de ma sadhana [pratique spirituelle], tout allait pour le
mieux. Je ressentais beaucoup de paix et de bonheur ; jnana
[connaissance véritable] paraissait très proche. Mais maintenant, il n'y
a plus guère de paix, seulement des obstacles et des empêchements.
Annamalai Swami : Chaque fois que les obstacles surgissent sur le chemin, pensez-y comme n'étant "pas moi". Cultivez l'attitude selon laquelle le vrai vous est hors d'atteinte des ennuis et des obstacles. Il n'y a pas d'obstacles pour le Soi. Si vous arrivez à vous souvenir que vous êtes toujours le Soi, peu importent les obstacles.
Un des alvars [un groupe de saints vaishnavites] constata un jour que si l'on ne s'adonne à aucune pratique spirituelle, le mental n'est pas vécu comme un problème. Il dit que c'est seulement lorsque l'on commence à faire de la méditation que l'on prend conscience des diverses façons qu'a le mental de nous créer des problèmes. C'est entièrement vrai. Mais on ne devrait pas s'inquiéter des obstacles ni les craindre. On devrait simplement les regarder comme n'étant "pas moi". Ils ne peuvent vous créer des ennuis que dans la mesure où vous pensez que ce sont vos problèmes.
Les vasanas qui vous entravent et se dressent devant vous peuvent revêtir l'apparence d'une grande montagne qui vous empêche de progresser. Ne vous laissez pas intimider par sa taille. Ce n'est pas une montagne de roche, c'est une montagne de camphre. Si vous en allumez un coin avec la flamme de l'attention discriminante, elle sera réduite à néant.
Tenez-vous en arrière de la montagne de problèmes, refusez de vous les approprier, ils se dissoudront et disparaîtront sous vos yeux.
Ne vous laissez pas induire en erreur par vos pensées et vos vasanas. Elles rusent toujours pour vous amener à croire que vous êtes une personne réelle, que le monde est réel et que tous vos problèmes sont réels. Ne les combattez pas. Ignorez-les simplement. N'accusez pas réception de toutes les fausses idées qui continuent de vous venir. Établissez-vous dans la conviction que vous êtes le Soi et que rien ne peut se coller à vous ni vous affecter. Une fois ainsi convaincu, vous verrez que vous ignorez automatiquement les habitudes mentales. Quand le rejet des activités mentales deviendra continuel et automatique, vous commencerez à avoir l'expérience du Soi.
Quand vous voyez deux étrangers se quereller au loin, vous ne leur accordez guère d'attention parce que vous savez que cette dispute ne vous concerne pas. Traitez le contenu de votre esprit de la même manière. Au lieu de remplir votre mental de pensés, puis d'organiser des combats entre elles, n'accordez aucune attention au mental dans son ensemble. Restez tranquillement dans le sentiment "je suis", qui est conscience. Cultivez l'attitude selon laquelle toute pensée, toute perception "ne sont pas moi". Quand vous aurez appris à considérer votre mental comme un étranger distant, vous n'accordez plus d'attention à tous les obstacles qu'il ne cesse d'inventer pour vous.
Les problèmes mentaux se nourrissent de l'attention qu'on leur accorde. Plus vous vous tourmentez à leur sujet, plus ils prennent de l‘ampleur. Si vous les ignorez, ils perdent leur force et finissent par disparaître.
Annamalai Swami : Chaque fois que les obstacles surgissent sur le chemin, pensez-y comme n'étant "pas moi". Cultivez l'attitude selon laquelle le vrai vous est hors d'atteinte des ennuis et des obstacles. Il n'y a pas d'obstacles pour le Soi. Si vous arrivez à vous souvenir que vous êtes toujours le Soi, peu importent les obstacles.
Un des alvars [un groupe de saints vaishnavites] constata un jour que si l'on ne s'adonne à aucune pratique spirituelle, le mental n'est pas vécu comme un problème. Il dit que c'est seulement lorsque l'on commence à faire de la méditation que l'on prend conscience des diverses façons qu'a le mental de nous créer des problèmes. C'est entièrement vrai. Mais on ne devrait pas s'inquiéter des obstacles ni les craindre. On devrait simplement les regarder comme n'étant "pas moi". Ils ne peuvent vous créer des ennuis que dans la mesure où vous pensez que ce sont vos problèmes.
Les vasanas qui vous entravent et se dressent devant vous peuvent revêtir l'apparence d'une grande montagne qui vous empêche de progresser. Ne vous laissez pas intimider par sa taille. Ce n'est pas une montagne de roche, c'est une montagne de camphre. Si vous en allumez un coin avec la flamme de l'attention discriminante, elle sera réduite à néant.
Tenez-vous en arrière de la montagne de problèmes, refusez de vous les approprier, ils se dissoudront et disparaîtront sous vos yeux.
Ne vous laissez pas induire en erreur par vos pensées et vos vasanas. Elles rusent toujours pour vous amener à croire que vous êtes une personne réelle, que le monde est réel et que tous vos problèmes sont réels. Ne les combattez pas. Ignorez-les simplement. N'accusez pas réception de toutes les fausses idées qui continuent de vous venir. Établissez-vous dans la conviction que vous êtes le Soi et que rien ne peut se coller à vous ni vous affecter. Une fois ainsi convaincu, vous verrez que vous ignorez automatiquement les habitudes mentales. Quand le rejet des activités mentales deviendra continuel et automatique, vous commencerez à avoir l'expérience du Soi.
Quand vous voyez deux étrangers se quereller au loin, vous ne leur accordez guère d'attention parce que vous savez que cette dispute ne vous concerne pas. Traitez le contenu de votre esprit de la même manière. Au lieu de remplir votre mental de pensés, puis d'organiser des combats entre elles, n'accordez aucune attention au mental dans son ensemble. Restez tranquillement dans le sentiment "je suis", qui est conscience. Cultivez l'attitude selon laquelle toute pensée, toute perception "ne sont pas moi". Quand vous aurez appris à considérer votre mental comme un étranger distant, vous n'accordez plus d'attention à tous les obstacles qu'il ne cesse d'inventer pour vous.
Les problèmes mentaux se nourrissent de l'attention qu'on leur accorde. Plus vous vous tourmentez à leur sujet, plus ils prennent de l‘ampleur. Si vous les ignorez, ils perdent leur force et finissent par disparaître.
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